Mais qui est le Blogueur Pirate ? Ce blogueur légendaire qui vogue vers la gloire et la consécration reste bien mystérieux. Impossible de mettre la main dessus… (ah, c’est normal me dit-on dans l’oreillette c’est à vous de le désigner).
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Comme Long John Silver passant la main (ou plutôt le crochet), un futur blogueur sera le prince des mers le 27 janvier. Aujourd’hui, on embarque avec Dorian Danielsen, corsaire-en-chef sur le blog ‘FaceCam‘.
- Hissez le pavillon noir ! ©DorianDanielsen
Révélation Blog : Quelle est cette odeur, quel est ce barbu tout de noir vêtu, un corbeau sur l’épaule ?
Dorian Danielsen : Hissez haut les marloux, je suis Dorian Danielsen, dit le poulpe aux 7 tentacules, dit le Kraken de Douarnenez, dit aussi le mât de 100 pieds, parisien, jeune, beau, frais et fringuant je fais des gags savoureux sur la toile quand je rentre d’une bonne partie de pêche ou du pillage d’une île lointaine.
RB : Kenavo Dorian, comment en es tu venu à mener cette vie de crimes ? Pourquoi la bande dessinée, quand la comptabilité te tendait ses bras musclés ?
D. Danielsen : C’est en voyant un vieux borgne, à l’âge de 7 ans, tatouer un galérien russe sur un rafiot à demi moisi que m’est venu le déclic. Fini le nettoyage des chiottes et le ramassage de vomi, mon avenir serait dans l’illustré !
RB : As tu un modèle parmi les célèbres pirates qui ont illustré la confrérie de la Flibuste ?
D. Danielsen : Je voue un culte sans bornes à des vieux loups de mer comme Adrian Tomine, Clowes, Burns, Seth, Mignola et le bouffeur de grenouille Gotlib.
RB : Cette odeur qui t’entoure, ces émanations rances, je ne me trompe pas, c’est bien celle de ce blog qu’on voit là-bas, dans la rade ?
D. Danielsen : FaceCam est une véloce caravelle de contrefaçon. Sa marchandise est peut-être parfois un peu douteuse et nauséabonde mais en temps de crise on va pas faire sa fine bouche.
RB : Qu’est ce qui t’a pris d’affréter un truc pareil, pourquoi le blog ?
D. Danielsen : J’ai pris la mer depuis février dernier à cause d’une affichette placardée sur le pilori de mon village. Engagez-vous qu’ils disaient, vous verrez du pays, goûterez aux plaisir de la chaire et vous saoulerez à l’oeil… Forcément, on ne peut pas refuser !
- Le courroux du Capitaine Dorian sera terrible… ©DorianDanielsen
RB : On me dit que des gens te suivent et applaudissent à tes basses œuvres ? Qui sont ces tristes sires qu’on appelle tes lecteurs ?
D. Danielsen : J’ai dans mon sillage de fidèles larrons qui viennent de l’hexagone et d’autres pays francophones amateurs de sirop d’érable. Du reste, ma très chère maman veille toujours à ce que l’on ne manque de rien !
RB : Est-ce qu’on t’envoie des commentaire par le biais d’une bouteille de rhum flottant dans l’océan ?
D. Danielsen : Quand je repêche des messages en pleine mer ce sont souvent des mots doux, alors forcément ça aide à maintenir le cap !
RB : Es-tu un de ces blogueurs qui préfèrent naviguer en flottille pour détrousser l’internaute des précieuses minutes de son temps de travail ou opères-tu seul, en pleine mer ?
D. Danielsen : Je navigue plutôt en solitaire, et je n’ai pas souvent croisé de blogueurs durant mes différents périples. Cela dit, que la confrérie des 30 se méfie car je veux bien les prendre un par un à un concours de rhum, histoire de voir qui en a le plus dans le slip !
RB : Et officiellement, sous quel pavillon te caches-tu quand tu ne fais pas de la bd ?
D. Danielsen : Je suis fidèle à mon rafiot mais comme il faut bien gagner sa croûte, j’œuvre comme graphiste pour une capitainerie qui s’est implantée dans le marché du livre jeunesse.
RB : Et la baie d’Angoulême, y-as-tu plongé la botte ?
D. Danielsen : J’ai jamais mouillé dans ce bled là… Paraît qu’il y a de la gueuse pas trop farouche ! Mais à l’occasion j’irai bien traîner ma carne au musée du papier et acheter quelques denrées au marché du quartier de Basseau.
- Pas de quartier ! ©DorianDanielsen
RB : Et la bande dessinée, veux tu nous faire un petit dessin de tes sombres desseins ?
D. Danielsen : J’ai pour projet de retranscrire une carte maritime à partir des sillons tortueux qui ornent les seins flétris d’une vieille prostituée dont je tairais le nom…
RB : Assez parlé de seins, parles nous de poissons et finissons là-dessus !
D. Danielsen : Une morue c’est meilleur en brandade que dans son lit.
Vous en voulez plus, matelots ? Alors embarquez sur FaceCam, et voguez vers la page Facebook de Dorian ! Enfin, vous pouvez voter pour ce malandrin sur le site de Révélation Blog.
D’autres mousses ont déjà pris la mer, retrouvez leurs interviews sur l’article récapitulatif de Révélation Blog.
