Le huitième et dernier volet de la collection de one-shots centrés sur les antagonistes, Batman One Bad Day, met en lumière le personnage relativement méconnu de Gueule d’Argile.
Alors que la série a progressivement introduit des méchants moins célèbres aux côtés des figures notoires, ce dernier volet sort des sentiers battus de Gotham pour explorer des mystérieuses disparitions qui ont lieu à Hollywood.
Le chevalier noir face aux plus grands criminels de Gotham dans Batman One Bad Day : Gueule d’Argile
La promotion de l’album présente Batman One Bad Day comme une série dédiée aux plus grands criminels de Gotham. Cependant, avec Gueule d’Argile, la formule se nuance, principalement parce que l’action se déplace de la ville du crime vers la Cité des anges, Los Angeles.
Dans cette histoire, Batman prend un vol vers la côte ouest pour poursuivre Basil Karlo, alias Gueule d’Argile. Celui-ci a toujours aspiré à devenir un acteur de renom. Malheureusement pour Karlo, les rôles ne sont pas adaptés à sa morphologie.
L’ensemble de l’histoire est impeccable. Que ce soit du point de vue du dessin, de la mise en scène ou du scénario. Cependant, cela s’accompagne d’un certain manque de prise de risque, sans moments audacieux ou réellement mémorables.
Une tentative appréciée est la mise en abîme de l’intrigue dans un script de cinéma. Ce huitième volet conclut la série de manière conventionnelle. Ce qui contraste avec la diversité des approches parfois originales que l’on a pu voir au fil de la collection.
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