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Les Aigles de Rome : enfin une suite après sept ans d’attente

Les aigles de Rome Extrait

Sept ans se sont écoulés depuis que les fervents lecteurs de la saga des Aigles de Rome attendaient avec une impatience presque douloureuse le sixième opus des aventures élaborées par Marini.

Cette période est presque aussi longue que l’intervalle séparant la défaite humiliante des légions du général Varus dans les forêts de Germanie en l’an 9 après Jésus-Christ, de la disparition de l’empereur Auguste, qui symbolise le début d’une nouvelle ère pour Rome. Heureusement, ce nouveau tome parvient à satisfaire pleinement les attentes des lecteurs. Tant du point de vue de l’intrigue que sur le plan visuel.

Les Aigles de Rome : trahison, captivité et revanche dans la Rome Antique

L’intrigue de l’histoire gravite autour du traumatisme de la défaite militaire lors de laquelle trois étendards romains. C’est-à-dire les fameuses aigles qu’Arminius a capturés. Ce dernier est le fils d’un chef chérusque qui avait été élevé à Rome avant de rejoindre le camp des Barbares. Pendant ce temps, dans la Ville éternelle, les élites observent avec une méfiance mêlée d’indifférence, voire d’hostilité, l’accession au pouvoir de Tibère, le successeur de César. 

Pour s’évader de ces préoccupations politiques, ils assistent avec excitation aux jeux de gladiateurs, où l’effusion de sang les captive. Les femmes, notamment, sont enivrées par ces combats virils. Leurs seins dénudés par ailleurs, trahissent leur agitation. Cependant, une révélation choc survient lorsque le gladiateur masqué, impitoyable au point de tuer ses adversaires même quand ils demandent grâce, se révèle être Marcus. Marcus, survivant de la bataille de Teutoburg remportée par Arminius, est animé par une quête désespérée. Celle de découvrir si son fils Titus, emmené en captivité, est encore en vie.

Les fresques épiques d’enrico marini : entre cinéma, histoire et réalisme

Avec des cases qui semblent souvent être des plans de cinéma, rappelant des films comme Spartacus ou Gladiator, une intrigue pleine de rebondissements, des scènes de batailles spectaculaires, un dessin d’un réalisme saisissant, mais surtout une précision documentaire impressionnante et un scénario brillamment construit, Enrico Marini continue d’impressionner.

Ses personnages sont animés par les émotions les plus universelles de l’humanité. Mais les thèmes et les caractères résonnent avec la vie contemporaine en 2023.

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