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Milo Manara illumine l’adaptation du ‘Nom de la Rose’

Milo Manara

L’art de la bande dessinée s’apprête à accueillir un nouveau chef-d’œuvre. Avec l’arrivée de la rentrée, Milo Manara nous offre une surprise mémorable : une adaptation graphique d’un thriller médiéval légendaire.

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Jadis, on reconnaissait Milo Manara pour ses dessins de jeunes filles dénudées. Cependant, cette fois, il se consacre à un univers où dominent des moines en robe de bure. Il est fascinant de voir Manara embrasser l’histoire d’Adso de Melk, ce novice bénédictin, et de Guillaume de Baskerville, l’inquisiteur mandaté par l’empereur en 1327.

Ensemble, ils enquêtent sur d’intrigants meurtres dans un monastère reclus. Il est évident que Manara s’est efforcé de rester fidèle à l’esprit d’Eco. Dans cette bande dessinée, il ne se contente pas de recréer le thriller, il illustre aussi les profondes méditations d’Eco sur l’histoire de l’Église, ses défis théologiques, et les schismes qui ont façonné son histoire.

Milo Manara, fidélité à Eco, Brando, et l’art d’une adaptation unique

L’approche de Milo Manara pour ce projet est d’une humilité exemplaire. Il s’attache à rester fidèle au texte d’Umberto Eco, offrant à la fois suspense et réflexions profondes sur l’histoire de l’Église. Contrairement à l’adaptation cinématographique de Jean-Jacques Annaud, où Sean Connery prêtait ses traits à Guillaume de Baskerville, Manara, lui, choisit de le représenter sous les traits du jeune Marlon Brando.

Il faut souligner la manière dont Manara traite le sujet. Ses illustrations ne sont pas seulement des représentations, elles sont une immersion. En tournant les pages, on ne ressent pas une dévotion religieuse, mais plutôt une aventure cinématographique. Et, comme dans le roman original, il est question de livres et de leur importance. Manara, expert en imagerie, utilise des marginalia pour apporter légèreté et audace. Ainsi, ces illustrations humoristiques ajoutées par les copistes anciens provoquent souvent sourire et étonnement chez le lecteur.

Dans une récente interview, Manara s’est exprimé sur son expérience avec l’œuvre d’Eco, affirmant l’importance de cette adaptation dans sa carrière. Profitez de cette nouvelle lecture, où l’art graphique rencontre l’érudition.

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