5 questions à Yod@, révélation intergalactique

Il y a longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine… vous pensez connaître la suite ? Et ben non. Yod@, dauphin du concours Révélation Blog 2010, nous emmène avec lui dans l’intimité des héros de la Guerre des Etoiles – revisitée à sa sauce, évidemment…

EspritBD : Quand as-tu créé ton blog ? Et qu’est-ce qui t’avait poussé à publier tes œuvres online ?

Yod@ : Yodablog existe depuis janvier 2009.  Mais je plaide non coupable. C’est un pote qui m’a convaincu de diffuser quelques petits divertissements que j’avais eu la faiblesse de gribouiller dans un train. C’est lui qui a ouvert yodablog et qui m’a presque imposé cette diffusion. Et puis finalement c’est plutôt rigolo.

EspritBD : Qu’est-ce qui t’a motivé à choisir l’univers de Star Wars ?

Yod@ :  Rien de vraiment spécial, et puis je connais pas super bien cet univers. J’en connais ce que la plupart des personnes connaît je suppose, pas davantage : le côté obscur, le côté clair, la force, Yoda et Vador, quelques autres personnages (une grosse dizaine) et quelques noms. Ce genre de choses, la base en somme. Je n’ai pas une connaissance encyclopédique de ces films, je les aime juste bien. Je pense qu’il y a une distance qui me permet de prendre certaines libertés. Pas de motivation particulière, donc, mais la garantie avec ce genre d’univers de pouvoir produire une belle quantité de gags. Et puis peut-être, enfoui quelque part, un petit parfum de madeleine (j’avais 8 ans en 1977 quand le premier film est sorti en salles, ça génère du souvenir ce genre de trucs).

EspritBD : Combien de Festiblogs cumules-tu aujourd’hui ? Un mot sur cet évènement ?

Yod@ : Deux – 2010 et 2011. C’est un truc très curieux le Festiblog.

EspritBD : Ta page Facebook est super active, pourquoi utilises-tu autant cet espace ?  Comment articules-tu son utilisation avec le blog ?

Yod@ : La page facebook est importante pour moi pour deux raisons : d’abord, elle me permet de balancer des petits dessins rigolos en rapport avec yodablog, mais qui sont davantage de l’ordre du croquis, de l’idée qu’on balance sur le papier, qui sont plus légers que ce que je poste sur le blog. Et puis si j’ai envie d’écrire que j’ai bouffé du kangourou la veille et, du coup, de dessiner un kangourou, bah je le fais et je le poste, tout le monde s’en branle mais sur facebook je peux because facebook c’est très soft, c’est pas important. C’est rapide, je dis ma connerie et on passe à autre chose. C’est un espace ouvert et frais. C’est comme un comptoir de bar. Ensuite (et surtout) cette page permet une proximité bien plus proche avec les lecteurs, il y a des échanges quasiment en temps réel et c’est un support via lequel certain(e)s peuvent me faire passer et partager des trucs, des images, des liens, des réflexions, des questions. C’est une plateforme de discussion, d’échange et de partage sur laquelle je livre davantage de choses. Ça me permet de mieux connaître les personnes qui me suivent, qui sont très importantes à mes yeux. De leur faire coucou. Si yodablog était un théâtre, le blog en serait la scène et la page facebook la salle de répétition, le vestiaire, la coulisse. Le bar où on boit un coup et où on mange un morceau avant et après la représentation.

EspritBD : Que penses-tu du phénomène des blogs BD, est-ce un phénomène « de mode » ponctuel, ou un nouveau souffle, voire une redéfinition de la BD et de ses codes ?

Yod@: Je ne pense pas avoir les compétences requises pour pouvoir émettre un avis intéressant sur ce point. La bande dessinée ne m’intéresse pas beaucoup, je n’en lis quasiment jamais. La BD (et ses codes, donc) est aussi obscure pour moi que peut l’être la grammaire japonaise. Mais je ne doute absolument pas de son intérêt (de la BD – ni de celui de la grammaire japonaise, d’ailleurs).

Alors, ça vous tente de voir Dark Vador se prendre les pieds dans sa cape ? Ca se passe sur le Yodablog, disponible sur toutes les planètes ! N’hésitez pas non plus à poker Yod@ d’un petit coup de sabre laser sur Facebook ou à faire un tour sur son site perso, où il revêt le pseudonyme de Thierry Vivien. Et en tous les cas,

Que la force soit avec vous !

tin Tiin, TIn TIN TIN TIIIIIN TIIIIIIIIN…..