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Miriam Libicki parle de VanCAF, interdictions et manifestations politiques

découvrez l'art de miriam libicki et le vancouver comic arts festival (vancaf) - une célébration de la bande dessinée et de l'art visuel à vancouver.
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Miriam Libicki, spécialiste des sujets politiques et des interdictions, livre un regard critique sur les implications politiques des manifestations artistiques telles que VanCAF. Dans cet article, elle met en lumière les défis et les enjeux qui entourent ces événements, offrant ainsi une perspective unique sur la croisée entre l’expression artistique et les restrictions politiques.

Miriam Libicki et le VanCAF

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Le parcours tumultueux de Miriam Libicki et du Vancouver Comic Arts Festival (VanCAF) a débuté le vendredi 31 mai, avec une publication sur les réseaux sociaux du festival. Libicki, une artiste de bande dessinée basée aux États-Unis, est reconnue pour ses œuvres comme Jobnik! et Toward a Hot Jew, qui explorent son expérience en tant que soldate volontaire dans les forces de défense israéliennes. Depuis 2012, Libicki était une figure incontournable du festival, mais en 2024, le VanCAF a annoncé via un message anonyme qu’un « exposant » correspondant à sa description était banni à vie, en raison de son rôle antérieur dans l’armée israélienne.

Une interdiction controversée

Le message de VanCAF expliquait que cette interdiction était due aux « préoccupations concernant la sécurité publique » soulevées par la participation de Libicki, en raison de son rôle dans l’armée israélienne et ses œuvres relatant cet engagement militaire ainsi que l’occupation de la Palestine. La direction du VanCAF a présenté ses excuses pour avoir permis la présence de cet exposant, soulignant que la participation de celui-ci au festival en 2022 était également une erreur.

Réactions et résurgence médiatique

Même enfoui dans une publication du vendredi soir, l’annonce a rapidement prospéré dans les médias. Le Canadian Jewish News a publié un article le jour même, suivi par l’Agence télégraphique juive. En conséquence, le bannissement de Libicki est devenu un sujet de débat au sein des sphères de la bande dessinée et des médias juifs, avec des articles apparaissant dans le Times of Israel, le Jewish News Syndicate, le Jerusalem Post et le Cleveland Jewish News.

Retour sur les incidents de 2022 et 2024

En 2022, deux personnes avaient critiqué Libicki au festival, trouvant ses œuvres controversées à cause des images de soldats israéliens sur les couvertures de ses livres. Ces critiques ont conduit VanCAF à demander une révision de ses œuvres pour de futures présentations. En 2024, bien que Libicki ait accepté de ne pas exposer ses travaux contenant des images de l’armée israélienne, un incident similaire s’est produit, entraînant la confrontation des organisateurs par des manifestants agressifs.

Réponse du VanCAF et démissions en série

Après l’annonce du bannissement, le VanCAF a supprimé le message initial et publié des excuses « sincères et profondes », admettant que la décision de bannir Libicki avait été prise hâtivement. Ils ont également révélé que la majorité de l’équipe ayant formé la première déclaration avait démissionné par la suite. Cependant, cette explication a soulevé autant de questions que de réponses, et Libicki a engagé un avocat pour explorer ses options.

Les attentes de Libicki et la réaction de la communauté

Libicki espère que le VanCAF prendra des mesures publiques pour montrer qu’ils ont appris de cette expérience. Elle insiste sur la nécessité de transparence, en particulier sur la composition du conseil d’administration du festival. Cependant, elle s’oppose à toute action visant à retirer le financement du festival, soulignant l’importance de maintenir un festival de bande dessinée indépendant à Vancouver.

Perspectives d’avenir

Libicki resterait ouverte à la possibilité de participer à nouveau au VanCAF, à condition que des changements significatifs soient apportés pour garantir un environnement plus inclusif et transparent. Elle insiste sur le fait que son engagement dans l’armée israélienne, datant de plus de deux décennies maintenant, ne devrait pas être un critère d’exclusion pour un festival de bande dessinée aujourd’hui.

En conclusion, le cas de Miriam Libicki avec le VanCAF met en lumière la complexité des intersections entre l’art, la politique et la mémoire historique, et appelle à des discussions plus approfondies sur la manière dont les festivals et les forums publics gèrent ces questions délicates.

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