Juin 2024 est un mois marquant pour de nombreux mouvements de personnel au sein des entreprises et des organisations. Les arrivées et les départs se succèdent, dessinant le portrait d’un paysage professionnel en constante évolution. Dans cet article, nous nous pencherons sur les différents changements impactants de ce mois-ci, révélant ainsi les nouvelles figures qui façonnent le monde du travail.
Un regard sur les parutions de Juin 2024
La session estivale de 2024 nous apporte un lot impressionnant de nouvelles bandes dessinées et romans graphiques. RJ Casey, un rédacteur passionné et fin connaisseur de l’univers des comics, nous présente son analyse des dernières publications avec un style captivant et une rigueur exemplaire.
Des démons et des possessions immobilières dans « Crux #2 »
Crux #2 de Virgil Warren nous plonge dans un scénario mêlant possession démoniaque et lamentations sur les sandwichs végétaliens. L’originalité de l’œuvre réside dans ses tonalités variées, passant de l’expressionnisme allemand à l’art de rue. Les 27 pages sont d’une densité remarquable, sans espace vide, marquées par des traits épais et un hachurage intense.
Le roman commence avec le démon Paimon possédant un magnat de l’immobilier, suivie par des sous-intrigues impliquant une enquête angélique dans un bar de démons et des superhéros surprenants. Les thèmes d’évictions, d’enfants disparus et de gentrification forment une trame où le bien et le mal coexistent.
Un univers futuriste incompréhensible dans « Makinaphobe »
Makinaphobe de Rafael Zaiats narre les aventures de Rhezus, un explorateur intrépide, dans un monde futuriste conçu pour les véhicules. Bien que l’histoire semble complexe et ésotérique, le manque de dialogues (seulement 30 panneaux sur 144 pages) rend la compréhension difficile. L’accent est mis sur les dessins dynamiques et les gros plans de personnages, mais le récit souffre d’un manque de clarté narrative.
Zaiats, un artiste géorgien, s’inspire visiblement du manga de fantasy, offrant des illustrations séduisantes mais décousues. Malgré l’esthétisme indéniable, l’intrigue reste floue, relevant davantage du rêve éveillé que du récit épique.
Un mystère floral dans « Out on the Girl Farms #2 »
Out on the Girl Farms #2 par Ana Woulfe démarre avec une introduction utile des personnages et des événements précédents, facilitant la lecture pour les nouveaux venus. Des scientifiques disparaissent suite à l’étude d’une rose bouillante mystérieuse, tandis que Putt Putt et Queenie oscillent entre curiosité scientifique et désir de divertissement.
Bien que les thèmes de la dissociation et de l’épuisement soient abordés, leur traduction en bande dessinée reste délicate. Cependant, les dessins dynamiques de Woulfe rendent la lecture plaisante, même si la trame narrative peut parfois sembler éclatée.
La fantasy revisitée dans « Tales from Qyleoth »
Tales from Qyleoth de M. Yaxam nous emmène dans un univers fantastique rappelant l’Underground Comix. Les trois minicomics évoquent les aventures de Peglu et de son frère Finnerack, entre quête de poêle et rencontres avec des créatures variées. Le récit se distingue par son attention aux détails des personnages, plutôt que par la construction d’un monde complexe.
- Peglu : timide et disgracieux, il part en quête d’une nouvelle poêle.
- Finnerack : fraternel mais sévère, il pousse Peglu à entreprendre des aventures.
- Lazora : un compagnon ailé aux multiples talents.
Les interactions entre les personnages, ponctuées d’humour et de tendresse, rendent cette série particulièrement attachante et mémorable. Yaxam réussit à marier développement des personnages et improvisation narrative avec brio.
RJ Casey reviendra en juillet pour examiner le flot d’anthologies à venir. Restez à l’écoute pour encore plus d’analyses éclairées et de découvertes fascinantes dans le monde des bandes dessinées.
Si vous avez des questions, des lettres d’amour ou des propositions pour cette colonne, n’hésitez pas à contacter RJ Casey sur Instagram à @rjcaseywrites.